La pression de la perfection
Je ne suis pas du genre à avoir l’obsession de la perfection. En tous cas, je ne pensais pas l’avoir. Jusqu’à ce que je commence à regarder de plus près les différents articles publiés sur ce blog depuis son commencement et que je sois frappée de voir combien l’idée de la perfection y revenait systématiquement. Je parle souvent de « pression » associée à la trentaine. Il est vrai que la société fait reposer sur les jeunes trentenaires des attentes toujours plus hautes. On s’acharne à les faire rentrer dans des cases : à 30 ans, il faut être comme si, avoir déjà accompli cela. Mais ce qu’il faut également souligner, c’est combien les trentenaires se font eux-mêmes les complices de cette pression. En visant le toujours plus, le toujours mieux, le toujours plus vite… en un mot, en se lançant dans une course effrénée à la perfection. Je vous ai ainsi parlé d’être la femme parfaite, la mère parfaite, la personne qui organisera la fête d’anniversaire parfaite, avec les cadeaux parfaits. Soit tous ces éléments qui composent …