Les 100 trucs à faire avant d'avoir 30 ans
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Apprendre à vivre seul(e)

Vivre seul(e) à 30 ans

Récemment, une de mes amies a rompu avec son compagnon. A la douleur de la séparation s’est ajoutée pour elle l’angoisse de se retrouver à vivre seule pour la première fois de sa vie.

…Pour la 1ère fois de sa vie ? Cet élément m’a troublée. Jusque là, je pensais que vivre seul(e) était un passage obligé dans la vie de tout jeune adulte. Aussi croyais-je qu’à 30 ans (ou presque), tout un chacun avait déjà eu l’occasion d’en faire l’expérience.

En quoi la vie en solo est-elle une étape-clé ? Elle nous apprend à être indépendant, tout simplement.

Dans la plupart des cas, ce moment intervient entre le départ de la cellule familiale et le début de la vie à deux. Si vous l’avez vécu, alors la liste suivante devrait vous rappeler des souvenirs !

Apprendre à se servir d'une machine à laver

Help ! Quelqu’un sait comment utiliser la machine à laver ?

Les 10 avantages à vivre seul(e)

– On apprend à bricoler

Vivre seul(e), c’est un peu comme un stage de DIY mâtiné de Kho Lanta : on apprend à bricoler avec 3 fois rien. Réparer, fixer, trouer… en à peine quelques semaines, vous devenez un MacGyver 2.0 ; les vendeurs de chez Castorama vous appellent par votre prénom.

Même les moins doués de leurs mains ressortent de cette expérience avec les connaissances de base (comment changer une ampoule, remplacer un fusible…).

– On apprend à cuisiner

j'apprends à cuisiner à 30 ans

Moi dans ma cuisine (circa 2005)

Avant, vous pensiez que les pâtes, ça se cuisait au micro-ondes. Après avoir vécu seul(e), vous savez comment les faire cuire et êtes même capables d’ouvrir le bocal de sauce tomate pour le verser dedans ! Une belle victoire, qui a de quoi révolutionner la face de la gastronomie française….

Allez, faites un effort, c’est pas les exemples de menus diversifiés qui manquent sur internet…

Petite parenthèse : moi, ma spécialité quand j’ai vécu seule en étant étudiante, c’était la poëlée de pâtes-petits pois-maïs-knackis. Et vous, c’était quoi votre gloubi-boulga perso ?

– On apprend à (s’)entretenir

En général, c’est aussi en vivant seul qu’on apprend l’existence (et le mode d’emploi) de ces choses mystérieuses que sont l’éponge, le cif, les swiffers ou encore, pour les plus chanceux, la machine à laver. Avouez que ça manquait à votre culture…
Ah et puis tant que vous y êtes, pensez à faire les courses, il n’y a plus rien dans le frigo.

– On est libre

Quand on vit seul(e), il n’y a personne pour nous dire quand ou quoi manger, quand dormir ou se lever, personne pour décider à notre place… Et ça, ça fait du bien !
Au début, cette perte de repères peut être déroutante, mais finalement on y trouve rapidement notre compte !

– On fait des erreurs

Résultat des courses, grâce à cette nouvelle liberté, on mange n’importe quand, n’importe quoi (essentiellement des knackis, en fait), on se couche tard et on oublie de se lever le matin… Mais ce qui est bien c’est qu’au bout d’un certain temps* à ce rythme-là, on apprend à se réguler tout(e) seul(e).
*à ce petit jeu-là, certains sont plus endurants que d’autres…

– On apprend à s’écouter

Toutes ces expérimentations nous permettent d’apprendre à nous connaître. Vivre seul(e) permet de se pencher uniquement sur ses propres besoins, on découvre ses limites et on affine ses goûts.

– On apprend à respecter l’autre

Paradoxalement, le fait de connaître ses propres limites permet d’apprendre à respecter celles des autres. Cela peut se révéler utile pour vivre ensuite à deux, voire fonder une famille !

– On s’aguerrit

Se débrouillr seule à 30 ans

Que faire dans cette situation ? Appeler les pompiers ?

Le jour où j’ai réalisé que personne ne viendrait tuer cette vilaine araignée (pléonasme !) qui avait élu domicile sur mon lit, j’ai eu le choix entre plusieurs options (classées par ordre de préférence) :
1- foutre le feu à l’appartement, changer d’identité et m’exiler au Venezuela
2- dormir sur une chaise dans ma cuisine, après m’y être enfermée à double tour
3- trouver une excuse invraisemblable pour élire domicile chez une amie le temps que la bestiole meure de vieillesse. Au fait, ça vit longtemps, une araignée ?
4- faire appel à une entreprise spécialisée pour qu’ils viennent l’exterminer
5- prendre mon courage à deux mains et m’occuper d’elle moi-même comme une grande…

– On apprend à ne compter que sur soi (ou presque)

Au bout d’un temps, cela devient presque une seconde nature : là où auparavant vous vous ruiez vers vos parents, amis, frères, soeurs, collègues, cousins au 12ème degré (…) pour la moindre broutille, vous faites aujourd’hui preuve de courage et de détermination. Et vous vous en sortez seul(e). #fierté

Mais pour autant ne présumez pas trop de vos forces non plus : le but n’est pas non plus de se couper du monde et il serait inutile de vous faire un tour de rein en installant votre lave-linge ou votre cuisinière tout(e) seul(e)… Rien ne vous empêche de demander des coups de mains ponctuels à des personnes extérieures : vous pouvez par exemple faire appel à vos parents ou à un service de déménagement comme celui de Movinga pour vous aider à emménager.

– On apprend à apprivoiser la solitude

Passer de la vie à plusieurs à la vie seul(e) remet en question nos habitudes sociales. Certes, la solitude n’est pas toujours facile à vivre, mais il faut apprendre à apprécier sa propre compagnie avant de prétendre l’imposer aux autres…

En résumé : vivre seul(e) apprend à se débrouiller, ce qui renforce la confiance en soi ! Alors bien sûr, il y a aussi plein d’avantages aussi à vivre à deux… mais cela fera l’objet d’un prochain article 😉

A lire également :

3 autres étapes essentielles de la vie de jeune adulte, à inclure également sur votre liste des choses à faire avant d’avoir 30 ans !
choisir son 1er logement
vivre en colocation
vivre à l’étranger
Et vous, qu’avez-vous appris en vivant seul(e) ?

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21 Comments

  1. J’ai à la fois adoré (liberttttttéééééé !!!!!! ) et détesté (solituuuuude…) vivre seule. J’ai trouvé le bon compromis aujourd’hui: je vis avec mon copain, mais il a un boulot très prenant
    Julia

    • Cela me paraît un bon compromis ! Moi aussi je vis en couple, mais j’avoue que parfois j’aimerais bien avoir « un peu plus d’espace » comme on dit… Je crois que ça se sent à la lecture de cet article ^^

  2. je n’ai jamais eu l’occasion d’être réellement seule. J’ai rencontré mon compagnon à 19 ans et nous nous sommes instalés ensembles quand j’en ai eu 23 … Mais j’ai quand même du apprendre à cuisiner, entretenir une maison et faire la cuisine. En fait j’ai presque du tout apprendre car ayant un demi et parfois un 3/4 temps, mon mari ayant un horaire normal… je suis souvent seule à la maison sans lui ^^ J’ai donc du vivre avec des journées entières seule (je ne suis pas la seule à faire des heures sup’ 🙂 ) et je peux te dire: la solitude et moi ça fait deux! C’est pour ça que j’ai eu des rats (dans une cage) et que j’ai maintenant un berger allemand. Car mon époux est confronté au même problème que moi: je ne suis pas toujours avec lui.

    Pour ce qui est de la liberté on ne s’impose pas grand chose et pour le bricolage, j’ai du rénover toute une maison… alors je crois que juis rodée haha 😀

    Et je suis navrée pour ton amie, vraiment!

    • Quand je lis tout ce que tu fais, je m’inquiète plus pour ton mari en fait ! Lui, a-t-il eu l’occasion d’apprendre à se faire chauffer des pâtes ?

  3. stellaa1180 says

    Je n’ai jamais vécu seule! J’ai vécu chez ma maman jusque les 27 ans, âge auquel j’ai déménagé pour aller vivre (loin de chez moi) avec celui qui est aujourd’hui mon mari!

    J’aurai adoré connaitre la vie seule ou en coloc mais quand j’étais étudiante mes parents ne pouvait pas se le permettre (ni la cité U d’ailleurs) et après en travaillant je ne gagnait pas assez pour qu’on veuille bien me louer un appart! 🙁

    Ceci dit je n’aime pas trop la solitude, même si avec l’âge (et l’éloignement de ma famille et mes amis) j’ai appris à être seule bcp plus souvent!

    Ceci dit comme je suis arachnophobe (et petite bébêtetophobe en général) j’aurais du mal à vivre seule! Une très bonne raison de ne jamais divorcer! LOL

    • Ha ha oui, tu as raison, si tout le monde était « petite bébêtetophobe », il y aurait moins de divorces (et de bébêtes, j’imagine) ^^
      Mais sinon tu as raison de soulever ce point important que je n’ai pas pris en compte dans mon article : c’est vrai que vivre seul est aussi une question de moyens financiers et que tout le monde ne peut pas se le permettre.

  4. fromnanteswithlove says

    Et bien moi non plus je n’ai jamais vécu seule et effectivement à presque 30 ans je me dis que ça aurait pu m’apporter un peu plus d’autonomie, de connaissance de moi-même et d’adaptation à la solitude. Ce moment où je ne sais pas quoi faire de ma vie quand je vais être seule à la maison pendant quelque temps …
    Bon sinon, je sais bricolé (un peu, admettons que je n’ai plus peur de faire s’effondrer la maison en perçant un mur), cuisiner (pas trop mal, j’ai arrêté les knacki il y a 5 ans et j’arrive à manger des légumes) et j’ai survécu à une invasion de puces (les araignées n’ont qu’à bien se tenir).
    Merci pour le lol du soir 🙂

  5. Je ne sais pas où tu trouves toutes ces photos complètement délirantes ! Mon truc à moi c’était de pouvoir passer une journée entière en pyjama, de manger à n’importe quelle heure et surtout de manger des oeufs de toutes les façons possibles. Une réelle addiction …
    Je n’ai pas eu le temps de te faire un bisous d’au revoir hier soir =(
    A demain !!

    • Moi aussi j’aimais passer la journée en pyjama… Jusqu’au jour où mon appartement a pris feu aux alentours de 14h et que j’ai réalisé que les pompiers allaient se pointer et me trouver en pyj chez moi.
      On est d’accord que ça aurait dû être le cadet de mes soucis à ce moment-là, mais c’était trop la honte, j’ai jamais recommencé depuis.

  6. Il y a même des cas ou l’on a pas vécu seule mais ou on gère tellement la vie en solo que de toute façon on a déjà appris ce qu’il y avait à apprendre de la vie toute seule . Bon au final on se demande pourquoi on est en couple alors ?:)

  7. Sandy says

    Je viens de tomber sur l’article et il est très intéressant…et c’est souvent l’idée qui me vient en tête depuis mes 25 ans. Je n’ai jamais vécue seule, toujours en famille . Je vais avoir 27 ans cette année (2017) et comme stellaa1180 mon salaire actuel ne me permet pas de pouvoir prendre un logement et supporter des charges fixes.

    Mais j’en rêve tous les jours surtout pour le côté « indépendance »…la solitude ne serait pas vraiment un élément insurmontable pour moi parce que j’aime avoir des temps toute seule, cela me permet de me recentrer sur moi, mes besoins, mes envies….le plus dur serait je pense l’entretien d’une maison, faire les courses et les ranger ensuite, faire la cuisine quand la fatigue est à son extrême…( j’appréhende même de me marier pour cela)…

    Mise à part ces appréhensions, je pense que c’est une étape importante mais pas forcément obligatoire.

    Merci pour l’article. Je vais consulter les autres.

    A plus.

    Sandy.

    • Merci pour ce partage de ton expérience, Sandy ! J’espère que tu auras un jour la chance de goûter à l’indépendance de la vie en solo.
      Bon, par contre tu sais, le fait de devoir faire à manger n’est pas obligatoire, même quand on est marié (vive le partage des tâches et… les livraisons de sushis) 😀

  8. Guiliana says

    Je suis handicapée et je dois vivre seule maintenant j’ai 30 ans et je ne connais personne c’est rude j’ai été diagnostiqué à 19 ans d’une maladie des os et thrombose il y a 15 jours j’ai envie de plein de choses et rien en même temps. Ma sœur me manque et j’ai toujours vécu avec elle. Mon concubin du lycée est d’échange seulement car on restera uni du lycée même si pas ensemble ça a été notre promesse. Enfin.
    Je suis seule

  9. Prisci says

    Bonjour, tout d’abord merci pour cet article plein d’humour et de bon sens…J’ai beaucoup ri.
    La solitude est pesante quand on la laisse nous dominer..
    Il y a toujours ces jours…ceux où les hormones sont au plus bas et qu’on aimerait quelqu’un qui nous tire hors du lit ou nous prenne par la main pour une balade.. Cela dit je vis seule et c’est vrai qu’on apprend à se connaitre.
    C’est aussi une preuve que nous choisissons nos relations.. Pas plus tard que tout à l’heure au supermarché, 2 femmes à la caisse parlaient de leurs maris et leurs enfants et j’ai tendu l’oreille pour m’attendrir un peu…. et bien pas du tout… que des critiques et en les écoutant je me suis dit UFFA, mieux vaut être tranquille seule que mal accompagnée 😉
    Alors les filles gardez la forme car tôt ou tard ce chemin mène au meilleur de soi 🙂
    Bises à tous

  10. Proudindependantwoman says

    Je suis la pro de la solitude aussi !!! Depuis mes 18 ans j’ai vécu seule la olupapl du temps. Et même souvent loin de mes parents pour les études. Parfois c’est dur le soir. Mais la olupapl du temps c’est cool. Je danse toute seule dans mon salon sans qu’on me juge, j’ai un animal de compagnie quand leme (lapin). Je vais au cinéma plusieurs fois par semaine, je drague qui je veux. Je vais surfer tous les weekends, seule. Je suis fiere de mon indépendance !! Et j’apprends beaucoup. Je fais beaucoup de sport. Je médite, je bouffe ce que je veux (plutôt equilibré quand même). Franchement c’est cool. J’en profite car je sais que dans quelques années ce sera fini. Ma liberté et la jeunesse 🙂 (j’ai 25 ans). Appreciez cette solitude qui vous rend belle et forte et forgé votre personnalité pour toujours !!!!

    • C’est bien de voir que vous avez trouvé un mode de vie qui vous épanouit autant 🙂 Ca fait envie !

  11. topitop says

    Bonjour,
    Je vis exactement la même chose que ton amie, à certains détails près j’imagine..
    J’ai déjà vécu seule mais uniquement quelques mois.
    J’ai habité avec un homme pendant presque un an ( deux ans de relation en tout ), j’ai gardé l’appartement où nous vivions, tout en modifiant la déco pour y être plus chez moi mais malgré tout je me sens terriblement seule.. ( Cela fait tout juste un mois..)
    Je vois des amis, je m’occupe assez mais le manque d’attentions et l’aide que je recevais quotidiennement me manque énormément..
    Je rêve d’apprendre à vivre seule depuis cela, à me connaître réellement et m’apprécier mais je n’y arrive pas..
    Je ressens très facilement le sentiment d’abandon..

  12. Sévilla says

    Je penses que vivre seul a 30 ans pour un jeune homme ça peut-être bien et pour peut que vous soyer fils unique ça permet de savoir ce que l’on veut vraiment pour soi……après pour une jeune femme de 30ans je peux comprendre que cela ne soit pas spécialement « marrant » de vivre seule mais pour un mec qui ne sait pas exactement ce qu’il veut dans sa vie a lui 3 a 5 ans de solitude grand maximum ça recentre bien et si c’est 10 ou 15 ans de solitude que vous traîner derrière vous alors la vous êtes sur de ce dont vous avez besoin et de ce dont vous avez vraiment envie pour vous messieurs……et ça vous « sculpte » bien comme il faut en plus et alors la…..vous êtes parer.
    L.S.

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