Depuis que j’ai fêté mes 30 ans, ma routine beauté a beaucoup évolué. Mais pas forcément comme on pourrait le croire. En effet, je ne vais pas vous parler ici antirides et prévention des signes de l’âge, je vais vous parler d’un changement que chacun peut opérer quel que soit son âge : celui consistant à privilégier les cosmétiques green.
Pourquoi passer au vert ?
Le passage de la trentaine a été pour moi l’occasion d’une première prise de conscience écologique. Je vous en parlais d’ailleurs il y a quelques années dans mon article « A 30 ans, je passe au vert« . Dans ce billet de blog, j’expliquais à l’époque avoir entamé ma démarche par de petits gestes quotidiens qui ne bouleversaient pas beaucoup mes habitudes mais qui, une fois additionnés, étaient bénéfiques pour la planète. Et j’avouais également que la condition sine qua non de ce changement était de pouvoir adopter de nouveaux gestes simplement, sans renoncer au confort. En matière de cosmétiques, qu’est-ce que cela veut dire ? Cela signifie trouver des produits de beauté à la fois efficaces, agréables et vertueux pour moi comme pour la planète.
Car même en étant de bonne volonté, je dois avouer que les cosmétiques sont peut-être le domaine pour lequel j’ai eu le plus de mal à transformer mes habitudes. Pourquoi ? Eh bien parce que l’industrie des produits de beauté, et plus particulièrement du luxe, nous vend du rêve et du glamour dont il est difficile de s’affranchir. En clair, on nous met des paillettes plein les yeux pour nous empêcher de voir la merde qui est derrière.
Etape 1 : le tri
C’était il y a un peu plus d’un an. En décembre 2019, exactement. Un samedi. J’ai dit STOP. Ce samedi-là, j’ai décidé d’arrêter de me mettre n’importe quoi sur le corps et la figure sous prétexte qu’il s’agissait de grandes marques, que le produit sentait bon ou que le packaging me plaisait. Alors, j’ai fait du tri dans ma salle de bain. J’avais tellement de produits, neufs et entamés, que le tri s’est prolongé tout le dimanche.
J’ai commencé par tout scanner avec l’application mobile Yuka, comme je le faisais parfois de manière sporadique « pour me faire peur ». Après quelques scans, j’ai fait ce que je n’avais jamais fait auparavant pour quelque appli mobile que ce soit : j’ai pris un abonnement payant. 1 an pour environ 15€. J’ai mis une alerte dans mon téléphone pour me désabonner 1 an plus tard, ce qu’au final j’ai décidé de ne pas faire. Car la version payante de l’appli permet de rechercher des produits dont on n’a pas le code-barre devant soi, ce qui est très pratique avant une commande en ligne par exemple.
Ce week-end-là, j’ai scanné l’intégralité de ma salle de bain et ai trié en fonction. Ce qui n’était pas noté comme « bon » a été éliminé : j’ai jeté ce qui était vraiment très mauvais, fini sans racheter ce qui était moyen, donné ou revendu ce qui pouvait l’être. Parce que ces produits, s’ils ne correspondent plus à mes nouveaux critères, m’ont plu à un moment-donné (sans quoi je ne les aurais pas achetés) et en raviront d’autres. J’ai contacté une personne de l’association Féminité sans abri : quand je lui ai remis un sac de 5kg de cosmétiques neuves, pour la plupart de marques très connues, elle a halluciné.
Depuis, plus rien n’entre dans ma salle de bain sans le laisser-passer Yuka. C’est donner beaucoup de pouvoir à une application mobile, mais voilà, quand on n’y connaît rien, il faut s’en remettre à plus informé que soi. Et Yuka est une appli particulièrement bien faite, je regarde souvent le détail des explications pour voir en quoi tel ou tel ingrédient / substance est bon ou nocif.
La seule exception que je fais encore, c’est pour le maquillage. Je trouve moins d’équivalents « plaisir » dans les marques green de maquillage. Et c’est vrai que lorsque je reçois un mascara M.A.C dans une box, c’est un peu me prendre par les sentiments. Je n’y résiste pas (encore).
Etape 2 : consommer autrement
Depuis que j’ai décidé de passer à la beauté green, je fais moins d’achats « coup de coeur », je ne craque plus sur une marque, un produit à la mode. Je suis plus sceptique, plus prudente. Même si je fais plus confiance à certaines marques qu’à d’autres, je vérifie toujours avant d’acheter. Je ne me fie pas non plus aux labels ou appellations (« bio », « éco-cosmétique » « naturel ») car il m’est arrivé d’avoir des surprises…
Autre changement : les box. J’aime follement les box beauté. Parce que j’adore les surprises et que cela me permet de découvrir des produits de beauté à des prix intéressants. Mais voilà, qui dit surprise dit le plus souvent absence de contrôle sur leur contenu. Je suis abonnée depuis longtemps à la box Blissim et j’ai observé que je recevais environ 2/3 de produits convenables, pour 1/3 qui part direct dans mon panier « revente ». Mais ils font des efforts puisque la box du mois est par exemple 100% green et made in France.
Récemment j’ai testé deux fois la Glossy box et niveau composition des produits, cela a été une véritable catastrophe. Je n’ai pas conservé un seul des produits reçus.
Enfin, j’ai pu recevoir gratuitement la box beauté bio « Belle au naturel ». C’est la deuxième fois que je reçois cette box et je suis conquise : à chaque fois son contenu était parfait : des produits full size, bio, made in France, à la composition irréprochable et… agréables à utiliser. Pour l’efficacité, on verra à la longue, mais je suis plutôt confiante.
Chaque mois la box Belle au naturel contient 4 à 6 produits de beauté green et bio (cosmétiques, maquillage – j’ai d’ailleurs découvert dans la box précédente un vernis à ongles green à la fois joli, vertueux et longue tenue ! -, etc). Et pour éviter les déconvenues, la box est personnalisable !
J’envisage de m’abonner, si vous le souhaitez aussi, mon code de parrainage CFCG7YSZ vous donnera une réduction de 80€ sur l’abonnement d’un an.
Faut-il le préciser : je ne vous recommanderait pas cette box si je n’étais pas convaincue à fond de sa qualité.
Et vous, êtes-vous passé·e·s au vert côté cosmétiques ?
Très bonne démarche, j’aimerais en faire de même… L’achat d’une box peut être un bon moyen pour se motiver à acheter écologique !