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La femme parfaite se met en 4

Recette pour être la femme parfaite (en trichant un peu)

Sur ce blog, je parle souvent de modèles. Pourquoi ? Parce que l’on a toutes grandi en imaginant ce que l’on allait devenir plus tard. Ainsi, que vous ayez passé votre enfance et votre adolescence à vous identifier à Claudia Schiffer, à Simone Veil, à Barbie ou même à votre mère, vous avez espéré devenir un jour à votre tour un modèle de beauté, d’intelligence, de réussite. Et puis au final, vous êtes devenue vous. A 30 ans, on peut dire que pour vous, les choses sont figées (ou presque). En effet, vous avez achevé votre développement physique, votre personnalité s’est forgée, que vous êtes celle que vous serez pour toujours. En général, vous le vivez plutôt bien. C’est pas si mal, après tout, d’être vous. Mais il faut vous rendre à l’évidence : vous n’êtes pas la personne parfaite que vous aviez rêvé de devenir. Tout ne s’est pas passé comme prévu. Quelque part, quelque chose a mal tourné. Malgré tous vos espoirs, tous vos efforts… vous n’êtes pas devenue la femme parfaite. Heureusement, …

Une jolie jeune photographe

J’aurais voulu être un(e) artiste

C’est le grand jeu des adultes de demander aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard. C’est la question qui revient systématiquement, qui anime les réunions de famille. La question toute trouvée pour qui veut feindre un intérêt pour la progéniture d’autrui… Pourtant, dès mon plus jeune âge, cette question m’a mise dans l’embarras. Je n’ai jamais vraiment su ce que je voulais faire « plus tard ». Face à mon manque d’ambition aussi flagrant que précoce, les adultes ont toujours semblé déçus. J’ai donc décidé très tôt de changer de stratégie et de leur en donner pour leur argent. Là où les autres fillettes répondaient qu’elles voulaient être princesses ou coiffeuse, je faisais dans la provocation en répondant que plus tard, je serais pompier. Si la réponse ne paraissait pas suffisamment décalée, j’achevais de clouer le bec de l’adulte trop curieux en concluant « …ou bien balayeur ». En général, ça ne plaisait pas. Ainsi, j’achetai la paix en créant un malaise. Mais au fond de moi, j’étais toujours aussi perdue. Le temps passa, la pression du futur …

Barbie est une femme de 30 ans normale

Et si Barbie était une femme comme vous et moi ?

Barbie, modèle de succès et de beauté, Barbie, ou l’image la femme parfaite… Et si en réalité la poupée mannequin la plus célèbre au monde n’aspirait qu’à une vie normale ? Je vous ai déjà raconté comment, quand j’étais petite, j’avais l’illusion qu’à 30 ans (ou presque) ma vie ressemblerait à celle de ma poupée Barbie… Je vous ai décrit combien je fantasmais sur son existence magique, pleine de fêtes, de succès et de robes à paillettes… Au final, forcément, ma vie ne tient pas la comparaison avec celle de Barbie : même en biaisant un peu, j’ai beau compter les points, ma vie, jusqu’à preuve du contraire, ne fait pas fantasmer des millions de gens. Et si, alors que je n’aspirais qu’à une vie comme la sienne, Barbie ne rêvait en fait que d’une vie comme la mienne ? Et si son seul désir n’était que de vivre une vie normale, banale, anonyme ? C’est le constat déroutant que j’ai fait en découvrant son Tumblr. Les détournements de l’image de Barbie sont nombreux, comme …

Je deviens maléfique

Faut il être méchant(e) pour réussir ?

Quand on est petit, on nous dit toujours d’être gentil avec les autres. On nous enseigne que c’est mal de se battre, de dire des méchancetés, d’embêter les personnes avec qui on est en contact. On insinue même que si l’on adopte ce genre de comportement, il risque de nous arriver des choses déplaisantes. Passé un certain âge, on finit par se rendre compte que ce n’est pas forcément le cas. Pire, on se rend compte que parfois, les méchants s’en sortent bien. Voire même s’en sortent mieux. Récemment, j’en suis même arrivée à un constat alarmant : être méchant est carrément devenu à la mode. On le voit dans les pubs, on le voit dans le monde des médias : être gentil, c’est désormais être niais ; être empathique, c’est être faible. Au contraire, les méchants sont valorisés, ils sont désormais plus cools que les autres, en un mot : ce sont devenus des modèles.

Rater sa vie à 30 ans

Si à 30 ans tu n’as pas ça, tu as raté ta vie

Les gens ont énormément d’idées préconçues sur la trentaine. On peut pardonner à ceux qui n’ont pas encore fêté leurs 30 ans : ils ne savent pas ce que c’est, ils sont encore jeunes, ils flippent, c’est normal… Par contre, il est plus difficile d’être indulgent envers ceux qui ont dépassé la trentaine et qui continuent malgré cela à construire une image faussée de ce à quoi devraient ressembler tous les trentenaires. Au fil du temps, les clichés concernant cet âge iconique se sont ancrés si profondément dans la société, que les néo-trentenaires font désormais l’objet d’une pression phénoménale, la 30ème bougie à peine éteinte… D’un coup, on se doit de rentrer dans un moule standardisé. L’âge de 30 ans cristallise les attentes de la société, à tel point qu’il en devient hautement anxiogène. Dès lors, il n’est plus question de se laisser aller à faire des expériences, ni même, soyons fous, des choix ! Il faut correspondre au plus vite à une « normalité » imposée. C’est la condition sine qua non pour être heureux aux …