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Moi en Barbie de 30 ans

La vie de Barbie versus la mienne (part 2)

L’autre jour, en sortant d’un magasin, j’ai vu une fillette qui serrait dans ses petites mains menues une Barbie toute neuve. Cette vision m’a émue et m’a transportée dans le passé, au temps lointain où moi aussi je ne connaissais rien de plus précieux que mes chères poupées Barbie. Je vous avais déjà raconté il y a quelques temps combien, quand j’étais petite, je me projetais en jouant avec ces poupées. Comment je pensais qu’à 30 ans (ou presque), moi aussi j’aurais une vie parfaite, une vie telle que Barbie la vivait. Et puis un jour, la trentaine a frappé à ma porte. La réalité s’est pointée avec elle. Toutes les 3, nous avons fait le bilan. Et nous nous sommes rendu compte que ma vie n’étais pas vraiment celle de Barbie. Pour le meilleur ou pour le pire ? A vous de juger.

Amy Adams dans Il était une fois

Savoir rester (un peu) naïve

On apprend en grandissant, c’est indéniable. On acquiert de l’expérience, on découvre de nouvelles choses. Cela nous permet de poser un regard plus lucide sur le monde qui nous entoure et ainsi d’évoluer. Pour autant, à l’âge de 30 ans (ou presque), il est parfois bon de se détacher de la réalité pour se laisser bercer par un peu de naïveté. La semaine dernière j’expliquais qu’arrivée à la trentaine certaines illusions que j’avais pu avoir auparavant s’étaient envolées. Cependant, je conserve malgré tout une bonne dose de naïveté. L’attitude candide avec laquelle j’aborde certaines situations est souvent source de déconvenues, mais ce n’est pas grave, je suis heureuse d’avoir su garder un peu d’innocence. Se raccrocher à des  croyances, même farfelues, permet de conserver une dose de fraîcheur face à la morosité ambiante. Car le cynisme, à la longue, ça finit par vous bouffer l’estomac. Et je suis trop jeune pour avoir des ulcères.

Lana Del Rey et ses diamants par Ellen Von Unwerth

Non, je ne serai jamais riche…

Il faut avoir des rêves dans la vie. Car après tout, on ne sait jamais de quoi demain sera fait… Pour autant, quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque), on a en général acquis assez d’expérience pour pouvoir faire la différence entre ce qui est du domaine du possible et ce qui ne l’est pas. Il y a donc des sujets sur lesquels il est sain de commencer à se faire une raison… Pour ma part, arrivée à la trentaine, j’ai commencé à me faire à l’idée que… je ne serai jamais riche. Pourtant, croyez-moi, j’aurais bien aimé. Si, si. Quand j’étais petite je pensais que plus tard je serais une princesse et que je vivrais dans un château (avec en plus des pouvoirs magiques… oui, je crois que le poulet à la cantine était cuit aux champignons hallucinogènes). Bref, je pensais que plus tard, je serais riche. Comme tous les adultes d’ailleurs. C’est bien connu : les adultes sont pétés de thunes, la preuve : ils peuvent s’acheter des trucs. Désormais, …

Katherine Heigl avec un test de grossessedans En cloque mode d'emploi

Être enceinte à 30 ans

Quand on tombe enceinte à 30 ans (ou presque), tout le monde nous parle d’une « grande aventure ». C’est le début d’une « belle histoire », d’une « nouvelle page » dans sa vie. Bref, on nous balance tout un tas d’expressions galvaudées… destinées à décrire une expérience pourtant unique et individuelle. Doit-on obligatoirement se poser la question de la maternité quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque) ?  Non, pas forcément. Par contre, la plupart du temps, c’est notre entourage qui se charge de nous la poser. Avec quelle légitimité ? L’un des grands principes du féminisme est que les femmes doivent pouvoir disposer librement de leur corps. Sur ce blog, qui n’a pas spécialement vocation à défendre la cause féministe, je vais plus loin en clamant haut et fort que chacun, quel qu’il soit et quel que soit son âge, doit pouvoir faire de sa vie ce que bon lui semble. Avoir un enfant avant 30 ans n’est donc pas une obligation. D’ailleurs, avoir un enfant tout court n’est pas une obligation non plus. C’est …

Cameron Diaz et Toni Collette dans le film In her Shoes

La différence de génération pour les nuls

Quand on souffle ses 20 bougies, on ne pense pas qu’un jour on aura 30 ans. Pourtant, après ça, la trentaine arrive vite. Passés 25 ans commence un décompte qui s’achève inexorablement lors du prochain « chiffre rond ». Pourtant, on ne se voit pas changer, on ne se sent pas vieillir. Et même quand on atteint l’âge fatidique des trente ans, on ne peut s’empêcher de se dire que finalement, la vingtaine, ce n’est encore pas si loin. On conserve ainsi une grande proximité avec les vingtenaires. Car finalement, on est comme eux. Bon, peut-être en mieux… Mais non, au fond, on est pareil. Enfin, en tous cas, c’est ce que je croyais. Jusqu’à ce qu’une jeunette me remette bien gentiment à ma place de trentenaire.

Barbie a 30 ans ou presque

La vie de Barbie versus la mienne

Qui n’a jamais joué aux Barbies quand elle était petite ? On a toutes passé d’innombrables heures avec cette poupée… Barbie nous a ainsi accompagnées dans nos aventures imaginaires presque quotidiennement pendant des années. Rétrospectivement, on se rend compte qu’il ne s’agissait pas que d’un divertissement. Alors que l’on croyait jouer innocemment à la poupée, on se projetait en fait dans ce que serait notre vie future. Barbie, la belle et blonde héroïne de nos aventures, c’était un peu celle que l’on voulait être plus tard. Aujourd’hui, j’ai 30 ans (ou presque). Soit plus ou moins l’âge qu’avait Barbie quand on jouait ensemble. Cependant, quand je compare ma vie d’aujourd’hui à celle que j’imaginais avec elle étant petite, je me rends compte que cela n’a rien à voir. Un petit point comparatif s’impose.