Les 30 ans sont pour beaucoup un prétexte pour faire un point sur son existence. Pourquoi 30 ans et pas 28, 29… ben parce que c’est un chiffre rond. Oui, c’est aussi bête que ça.
30 ans : l’heure de faire le bilan ?
Il fut un temps, vers la fin des années 1940 voire début des années 1950, où l’espérance de vie moyenne étant d’environ 60 ans. A ce moment-là, atteindre l’âge de 30 ans avait une véritable signification : cela représentait la moitié de la vie. Aujourd’hui, l’espérance de vie en France est de 81 ans (81,07 précisément, pour ceux qui voudraient chipoter). Bref, les 30 ans n’ont plus de raisons d’être considérés comme un âge charnière entre le début et la fin de la vie. Et pourtant, la société actuelle continue d’attribuer une forte portée symbolique à cet anniversaire, faisant par la même occasion subir aux néo-trentenaires une pression injustifiée.
Ou comment se mettre la pression inutilement
A 30 ans, il faut rentrer dans un « moule » imaginaire. Celui que les autres ont pensé pour nous, celui que des générations d’ex-trentenaires ont préparé pour nous et dont ils nous lavent le cerveau plus ou moins subtilement depuis notre naissance.
A force d’être exposés à ces idées préconçues, nous finissons par nous laisser influencer. Dès lors, il est tentant de se fixer des objectifs (pour la plupart inatteignables) et, tant qu’à faire, de poser une date limite dessus.
Qu’arrivera-t-il si ces objectifs ne sont pas atteints ? Déception, incertitude, impression d’échec, sentiment de culpabilité, dépression… Comme si la vie n’était déjà pas assez compliquée comme ça.
Voilà pourquoi, à moins d’être maso, je déconseille cet exercice.
En pratique, on peut classer les éléments les plus dangereux de ce genre de liste sous deux thématiques opposées :
-
Les « sérieux »
Ou encore : « maintenant que t’as 30 ans, tu es sensé être raisonnable »Si vous ne complétez pas cette liste : cela signifie que vous n’êtes pas prêt à être gratifié de l’adjectif « adulte » et que vous êtes condamné à errer éternellement dans les limbes de l’immaturité.
Exemples : avoir un bébé, se marier, acheter une maison, avoir un CDI…
- Les « téméraires »
Ou encore : « à faire avant 30 ans, parce qu’après t’auras plus jamais l’occasion de rigoler »Si vous ne complétez pas cette liste : c’est que vous êtes coincé et pas marrant, voire même carrément vieux avant l’heure (bouh !). Vous allez perdre tous vos amis (si tant est que vous en ayez jamais eu).
Exemples : se prendre une méga-cuite, sauter en parachute, fumer un pétard, tester toutes les positions du kâma-sutra, faire le tour du monde…
Les bénéfices de la liste
Il est cependant indéniable que le fait de se fixer des objectifs peut aussi aider à avancer. Les « to do lists » sont à la mode (oui, c’est une épidémie qui nous vient des anglo-saxons !), aussi bien pour organiser sa vie privée que dans le cadre professionnel. Constituer une liste permet de poser les choses et ça peut également être amusant. Sans compter que le fait de rayer quelque chose de la dite liste procure une jouissance certaine, l’impression du devoir accompli, voire même un sentiment de toute-puissance…
Alors, pourquoi se priver de ce plaisir ? Le tout est de le faire de manière décontractée, en se fixant des objectifs tenables, en fonction de ses envies, du temps dont on dispose et… de ses moyens. Petits défis, grandes envies, projets à long terme… voilà ce qui doit ce trouver sur ce type de liste. Et surtout, inutile de se mettre la pression en se fixant un délai ou un âge limite. Trente ans n’est pas le milieu de la vie, c’est juste le début !
Dans les prochains articles de cette rubrique, je vais partager mes idées sur le sujet, au fur et à mesure qu’elles me viendront…
Et vous, que mettriez-vous sur votre liste des choses que vous avez envie de faire un jour ?
Choses que j’aurais aimé faire avant 30 ans et que du coup je reporte à la catégorie « à faire avant 35 ans » :
-Faire l’Amérique du Sud en sac à dos et guitare (même si je ne joue pas de guitare)
-Esquisser ce putain de guide comparé sur les pratiques sexuelles en Europe
-Organiser un week end « Sex and the City » entre copines à NYC
-M’immuniser contre le charme italien (j’ai encore du mal mais en ai-je vraiment envie??)
-Apprendre à aimer vraiment
-Trouver la ville où j’aurai enfin envie de poser mes valises
-Ne plus vivre en coloc
1- Je suis d’accord, la guitare ça peut aider en Amérique du Sud : ça peut notamment servir pour se défendre contre les (gros) moustiques
2- Je veux lire ça ^^
3- J’peux m’inscrire ?
4- Ça je suis pas sûre que tu y arrives un jour ! 😉
5- Ah… bel objectif… je te le souhaite 🙂
6- Quand est-ce que tu viens découvrir Nantes ?
7- …ou alors avec un beau garçon célibataire… (pas italien)
Moi j’ai pris la liste autrement: Que faire pour un commencement quelque chose de nouveau à 30 ans?
Genre les points a amélioré pour être au top à 30 ans.
Parler anglais couramment, maigrir pour rentrer dans une superbe robe de mariée ( on ne sait jamais), avoir un corps de rêve. Être plus cultivé, mieux parler français, faire tout ce qui me faire peur, pour être rodé à 30 ans …
J’ai 2 ans pour me mettre à niveau, à compter de ce week end !!!
Je pense que les to do list peuvent servir afin de se boster et d’éviter les regrets… à condition d’être réaliste. Rien n’empêche de se promettre certaines choses avec des dates plus proches.
Tu dis que trente ans ne se justifie plus par la nature. Je ne suis pas d’accord, on l’oublie mais on atteint rarement 80 ans en bonne santé et les femmes qui souhaitent avoir un enfant peuvent plus difficilement l’avoir à 45 ans.
Bonjour, je suis d’accord sur le fait de se fixer des objectifs. C’est pourquoi je recommande de faire une bucket list !