C’est pas parce qu’on a 30 ans (ou presque) que l’on n’a pas gardé son âme d’enfant ! La preuve en est que les néo-trentenaires restent de grandes gamines quand il s’agit de s’amuser.
Jeux, jouets et même gourmandises… nous avons trouvé des substituts pour tout ça. Et l’on s’amuse au moins autant que lorsqu’on était enfants.
Mais chut, hein, faut pas le répéter.
Petit tour d’horizon des joujoux des gamines de 30 ans (ou presque).
Le joujou : La peinture
En résumé : de la couleur, encore et encore ! On étale la peinture à grands coups de pinceau, voire même directement avec les doigts, afin de mieux profiter de sa texture crémeuse, véritable plaisir des sens. On laisse s’exprimer notre créativité sur la feuille, la toile, les murs, les meubles… Dommage que les parents, propriétaires desdits murs et meubles, ne comprennent manifestement rien à notre Art.
Le substitut : le maquillage.
En grandissant, on apprend à juguler nos élans artistiques. On se limite ainsi aux contours de notre visage, en essayant de réfréner notre créativité. Enfin, en général. Parce que j’ai vu une fois une vendeuse chez Séphora qui était maquillée comme une voiture volée un perroquet. Mais passons…
Moi je m’amuse plus particulièrement avec les palettes pour les yeux, en particulier Garden escape de Clarins et Naked 2 d’Urban Decay. J’ai ainsi créé mon propre courant artistique : un style Monet meets Louis XIV. Comprenez par là un mélange entre pastels et dorures. Mais non, pas tout en même temps, quand même…
Le jeu : Le bac à sable
En résumé : sentir les grains de sable glisser entre nos doigts, crisser dans nos mains agiles… quelle sensation délicieuse ! Et quel plaisir de construire de magnifiques sculptures (= pâtés) et d’immenses des forteresses (= trous)…!
Le substitut : la pâtisserie.
On retrouve les mêmes sensations lors de la confection de pâtes sablées ou encore de crumbles… Avec en prime le plaisir de déguster ensuite de bons petits desserts faits maison !
Le joujou : Les pin’s
En résumé : De toutes les formes, de toutes les couleurs… les pin’s, on n’en a jamais assez. On les amasse, les collectionne, jusqu’à ce qu’ils remplissent nos placards. Mais l’avantage c’est que l’on a toujours celui qu’il faut pour assortir à notre tenue…
Le substitut : les chaussures.
Ballerines, sandales, baskets… il nous faut plusieurs paires de chaque. Mais c’est normal, c’est pour assortir à notre tenue. Sauf qu’on n’a jamais la paire qui irait vraiment bien avec, ce qui nous pousse à en racheter de nouvelles à chaque saison…
Le joujou : les légos
En résumé : des briques de différentes formes et couleurs qui s’empilent en laissant libre cours à notre imagination… et à notre instinct de bâtisseur. En une après-midi, on se bâtit une maison, un manoir, un palais, une forteresse…
Le substitut : la maison.
Si le monde des adultes était comme celui des enfants, nous aurions tous la chance de pouvoir construire (ou faire construire) notre propre maison… Mais même si ce n’est pas le cas, quand on entre enfin dans notre 1er logement d' »adulte » on essaie de l’aménager à notre goût, de composer la déco, d’agencer les pièces selon notre imagination. On pourra même peindre un pan de mur d’une couleur vive : rouge, bleu ou vert… qui nous rappellera les fameuses briquettes en plastique.
La gourmandise : la sucette
En résumé : elle sent bon les fruits ou le Coca, elle colle un peu aux lèvres… On l’adore, on en a toujours une au fond de la bouche pour se faire un petit plaisir.
Le substitut : le baume pour les lèvres
Plus encore que le rouge à lèvres, le baume à lèvres remplace la sucette comme un vrai geste plaisir, que l’on peut réitérer tout au long de la journée. Vu la dépendance qu’il génère, le baume à lèvres se rapprocherait presque de la sucette du bébé, celle dont il ne peut se passer, celle qu’il est impossible de lui arracher.
Personnellement je suis devenue accro aux baumes pour les lèvres à l’adolescence et il me serait plus difficile de m’en passer que de mon carré* de chocolat du soir (c’est dire). J’ai longtemps été fidèle à ce Labello mais depuis que j’ai découvert l’Huile confort lèvres de Clarins c’est un peu comme si j’avais goûté la potion magique. Elle sent tellement bon que le plus dur c’est de résister à l’envie de la mettre dans (et non sur) ma bouche (non, non et non ! c’est pas une sucette on a dit !).
Je crois qu’ils vont devoir ouvrir des centres de désintox contre ce truc-là.
*bon ok, demie-tablette.
Le joujou : l’ordimini
En résumé : « Appuie sur la case rouge. »
Le substitut : la tablette tactile
Comme son ancêtre low-tech, la tablette est un peu magique : quand on appuie dessus du bout des doigts elle permet de jouer à des jeux, d’écouter de la musique, etc… Comme l’ordimini elle est portable et on a envie de l’emmener avec soi dans chacun de nos déplacements pour être sûrs de ne jamais s’ennuyer.
Preuve qu’Apple n’a pas tout inventé. En plus, le bouton d’accueil de mon iPad n’est même pas rouge. Pfff, c’est nul.
Le joujou : La tête à coiffer
En résumé : on la brosse, on la peigne, on lui fait de magnifiques coiffures avec des élastiques, des nœuds, des barrettes, des bandeaux (parfois tout ça à la fois…). Et puis un jour, dans un élan de zèle, on finit par lui couper les cheveux. Et on s’en mord les doigts.
Le substitut : ma tête (à coiffer)
Ah, le plaisir de jouer avec ses cheveux quand on est une femme… On peut passer des heures à les soigner, les pomponner, les coiffer, les accessoiriser…
Bon enfin ça, c’est la théorie. Parce qu’avec le temps dont je dispose le matin pour me préparer (ou plutôt… le temps dont je ne dispose pas !) la coiffure pour moi c’est un coup de brosse et hop, finito !
Non, celle qui s’amuse – peut-être un peu trop – avec mes cheveux quand je vais la voir, c’est plutôt ma coiffeuse. Et en plus, elle est payée pour ça… Serait-ce le plus beau métier du monde ?
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Et vous, quels sont vous néo-joujoux ?
C’est très bien vu, je me reconnais totalement 😀 😀
C’est une excellente analyse ! Tu as bien vous tous les éléments indispensables étant enfant. C’est drôle quand même de voir à quel point on s’accroche à ces petits souvenirs 🙂