Chic j'ai 30 ans !
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L’immense joie de ne plus aller à l’école

Retourner à l'école à 30 ans

Il y a quelques nuits de cela, j’ai rêvé que je retournais à l’école. Pour être plus précise, je ne devrais pas parler de rêve mais plutôt de cauchemar.

Il y a quelques nuits de cela, j’ai cauchemardé que je retournais à l’école. La veille, j’avais visité la nouvelle école supérieure des beaux arts de Nantes pour le travail et j’avais fantasmé sur un cursus dans cet établissement dernier cri avec tout le matériel dont j’ai toujours rêvé pour laisser libre cours à ma créativité.

Mais voilà, la perspective de reprendre des études est revenue me hanter cette nuit- là.

Je ne veux pas retourner à l’école. Jamais.

Pourtant, on ne peut pas dire que j’ai eu une scolarité particulièrement difficile. J’avoue qu’il m’arrive même de repenser parfois à cette époque avec nostalgie… Dans ces moment-là je pense aux amitiés que j’ai pu y nouer avec des personnes qui sont parmi les plus chères pour moi encore aujourd’hui, je me remémore nos jeux dans la cour de récré, je songe au plaisir que j’avais chaque année à la rentrée à choisir mes fournitures, à l’odeur de neuf des livres fraîchement couverts, à ma trousse chargée de stylos à encre de toutes les couleurs, au papier blanc et velouté des cahiers Clairefontaine, qui glissait sous la paume de mes mains…

Cahiers et fournitures tendance pour femme de 30 ans

Mais ce n’est pas quelque chose que je veux revivre pour autant. A 30 ans (ou presque), on est à peu près sûr d’en avoir définitivement terminé avec l’école. En tout cas, c’est ce que je croyais…
Jusqu’à ce que je me trouve obligée de potasser à nouveau.

Quelques années plus tôt, mon Master en poche, j’avais eu l’audace de braver le regard mouillé de mon papa quand il m’avait dit, d’une lèvre tremblante « ah bon, tu ne veux pas continuer tes études ? Tu veux pas faire une thèse ? Pourquoi tu arrêtes déjà ? »

Ma décision était ferme et définitive : les études, c’était fini pour moi. Jamais je n’y retournerais.

Et pourtant, la nuit, l’angoisse m’étreint. Non, je ne veux pas y aller. Plus jamais. Les devoirs, la grammaire, les devoirs de grammaire. Les cosinus, l’algèbre, les déclinaisons latines. Rousseau, Pythagore, Staline et compagnie. Je ne veux plus entendre parler d’eux.

Et pourquoi rêve-t-on tout le temps qu’on va à l’école nu (ou en petite culotte) ?

Mardi, j’irai à l’école. J’y déposerai mon fils pour la première fois de sa vie et après, je repartirai.

8 Comments

  1. J’ai adoré l’école car j’apprenais pleins de choses mais en même temps, si la classe pouvait être vide… J’ai été bouc émissaire et j’avoue que cela ne me donne pas du tout envie de retourner à l’école. Sauf pour des cours du soir pour apprendre l’anglais. Mais théoriquement, dans les « cours pour adultes », les gens ont choisi d’y aller, de s’inscrire et de payer donc, généralement, ils sont là pour bosser et pas pour faire chier!

  2. Je suis comme toi, je ne veux pas y retourner !!
    J’ai très mal vécu mes années de 1er et de terminale, je n’ai pas très bien vécu ma dernière année de master.
    L’idée de potasser à nouveau, d’avoir des partiels, des devoirs, ah nan pitié…

  3. Moi j’y retourne demain, et dans la joie et la bonne humeur 😀 Mais paradoxalement, je n’aimerais pas vraiment repasser de l’autre côté du bureau 😉

  4. Comme tu peux l’imaginer, l’école n’a pas du tout été une douleur pour moi. Sinon je n’y retournerais pas toutes les semaines et jusqu’à ma retraite 🙂

    Mais je côtoie régulièrement des enfants qui ont la phobie de l’école. Ce n’est pas pour tous un moment facile, c’est pourquoi j’essaie de le rendre le plus ludique possible. Je dis bien, j’essaie…

    • Et peut-être que si tu t’y prends (trop) bien, ils vont finir par ne plus vouloir quitter l’école, comme toi 😉

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