Le 21ème siècle, ce petard mouillé
Nous sommes en 2024. Le XXIème siècle a commencé il y a 23 ans déjà. Un point s’impose. Ne nous mentons pas : ce siècle est loin d’avoir tenu toutes ses promesses.
Nous sommes en 2024. Le XXIème siècle a commencé il y a 23 ans déjà. Un point s’impose. Ne nous mentons pas : ce siècle est loin d’avoir tenu toutes ses promesses.
30 ans, l’heure du bilan… où l’on se met à regarder le passé avec mélancolie et le futur avec désespoir. D’un coup, on se retrouve à lister et comptabiliser les choses que l’on aurait voulu faire et… que l’on n’a pas réalisées. Face à ce constat, deux options s’opposent : soit se morfondre en se disant que l’on a raté sa vie, simplement parce que l’on n’a pas atteint tous ses objectifs (terminer un puzzle de 1500 pièces ou courir un marathon : même combat), soit se prendre en main en se mettant à consigner fébrilement tous ses objectifs dans une bucket list longue comme le bras de Monsieur Chatouille (NDLR : si à 30 ans tu sais pas qui est Monsieur Chatouille, t’as raté ta vie). Même si la deuxième option a ma faveur, je me dis qu’il existe peut-être une troisième possibilité. Et si certaines choses n’avaient tout simplement pas leur place dans notre vie ?
Normalement, en grandissant, on se bonifie. Enfin, il paraît. Je veux dire, quand on a de la chance. Et qu’on est quelqu’un d’autre que moi… Parce que pour ma part, si j’ai effectivement l’impression d’avoir vieilli grandi, il n’en reste pas moins que je ne suis pas plus douée qu’avant pour certaines petites choses du quotidien, que tout les trentenaires (ou presque) semblent pourtant maîtriser… Petit tour d’horizon de ces petites lacunes et maladresses qui font de moi la femme (im)parfaite.
J’étais destinée à faire de grandes choses. Du moins, c’est ce que je croyais en grandissant. Et puis finalement, force est de constater que ce n’est pas le cas. Je mène une existence ordinaire, je suis une personne on ne peut plus banale. Mais alors, où est-ce que ça a raté ? Petit retour en arrière pour tenter d’analyser les sources de mon échec, ou plutôt, de mon non-succès.
Quand j’étais petite, j’étais persuadée que les adultes savaient ce qu’ils faisaient, et ce, en toutes circonstances. Mais aujourd’hui, même si je suis bel et bien adulte moi aussi, je réalise qu’à 30 ans (ou presque), je ne maîtrise encore pas grand chose. Pire, j’ai l’impression d’ignorer tous ces trucs que les adultes sont sensés savoir ou connaître… Je me rends encore plus compte de mes lacunes pendant l’été, peut-être parce que les vacances sont propices à l’introspection, ou encore parce qu’elles agissent comme un révélateur de ce que je suis vraiment (à savoir : un petit boulet)… En tous cas, le constat est là : j’ai beau essayer, je suis et je reste définitivement imparfaite !
Presque 4 ans après son lancement, ce blog a trouvé sa place dans la blogosphère. Pourtant, à titre personnel, j’ai souvent le sentiment d’être en décalage par rapport aux autres blogueuses. Je les lis, je les côtoie, je me suis même liée d’amitié avec certaines d’entre elles… et pourtant, je me sens différente. A côté des autres blogueuses, je me sens en marge… voire complètement larguée. J’ai l’impression d’être une extra-terrestre. En un mot : je me sens vieille. Il faut dire que la plupart des blogueuses que je rencontre sont plus jeunes que moi. Dans le tout 1er article de ce blog, je m’étais demandé si je n’étais pas trop vieille pour tenir un blog. La réponse est non, clairement. Il n’y a pas d’âge pour ça. Mon sentiment d’inadéquation au microcosme des blogueuses n’est probablement pas uniquement dû à l’âge, d’autant qu’une étude récente montre que les blogueuses ont en moyenne 33 ans, soit… exactement mon âge ! Ce sentiment tient peut-être aussi au fait que je suis jeune maman. Les blogueuses qui ont des enfants ne sont pas majoritaires …