Aujourd’hui, c’est mon mi-anniversaire
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’ai 32 ans et demi. Tout pile. D’ailleurs on pourrait appeler ça un mi-anniversaire. Et on pourrait même en faire un concept en vogue. Allez, chiche.
Aujourd’hui, c’est mon anniversaire. J’ai 32 ans et demi. Tout pile. D’ailleurs on pourrait appeler ça un mi-anniversaire. Et on pourrait même en faire un concept en vogue. Allez, chiche.
J’adore le mois de décembre. Quand d’autres se plaignent qu’il fait froid et que les jours raccourcissent, j’exulte en ressortant mes gants et en priant pour qu’il se mette à neiger. Décembre, c’est le mois des fêtes et des cadeaux. Les cadeaux que l’on fait à ses proches… mais aussi les cadeaux que l’on se fait à soi-même. De ce point de vue-là, le calendrier de l’avent est inégalable : il distille quotidiennement ses présents tout au long du mois. C’est une sorte de compte à rebours joyeux jusqu’au jour tant attendu de Noël. Quand on parcourt la blogosphère, on a rapidement l’impression que c’est très répandu et surtout hyper-cool d’avoir un calendrier de l’avent, même quand on est adulte. Il suffit de voir le nombre de DIY de blogueuses expliquant comment fabriquer le sien, de lire les comparatifs entre les différents modèles disponibles… pour se dire qu’avoir un calendrier de l’avent quand on est une grande fille fait presque partie des choses nécessaires en cette fin d’année. En plus, comme pour enfoncer le clou, …
On a tous des goûts musicaux différents, que l’on assume la plupart du temps. La plupart du temps… car on a également tous dans notre discothèque un artiste ou deux qu’on ne peut pas s’empêcher d’écouter… même si on en a un peu honte. Souvent, la raison de cet embarras est que leur répertoire n’est pas de notre âge. Soit parce qu’on est jugé « trop jeune pour écouter ça », soit au contraire, trop vieux. Récemment, je me suis ainsi demandé si écouter de la musique électronique était toujours approprié à mon âge. À 30 ans, doit-on revoir ses goûts musicaux ou au contraire ces derniers nous aident-ils à rester jeunes ?
En général, j’essaie d’être une fille bien. Je suis polie, gentille, j’essaie d’être aimable, de m’intéresser aux autres… Mais ça, ce n’est vrai qu’une partie de l’année. Disons 364 jours par an, environ. Car quand arrive le jour de mon anniversaire… je deviens tout bonnement infréquentable. Si je vous révèle cela aujourd’hui c’est parce que mon anniversaire, c’était la semaine passée. J’ai fêté mes 30 ans (ou presque). On pourrait croire qu’à partir d’un certain âge mon attitude aurait pu évoluer. Et bien non, la trentaine n’y a rien fait : comme d’habitude, ce jour-là, je me suis comportée comme une petite princesse. Une petite princesse un peu peste, il faut l’avouer.
Depuis que je suis petite, Pâques a toujours été pour moi une des périodes les plus joyeuses de l’année. C’est le moment où les cloches volent dans le ciel, où les lapins sont les bienvenus dans les jardins et où les poules pondent des œufs en chocolat, bref, le temps d’une journée magique, on a un peu l’impression de vivre dans le monde merveilleux de Walt Disney. Depuis quelques jours, suite à l’invasion de mon supermarché favori par les lapins dorés et autres vaches mauves, je me réjouis comme si c’était la veille de Noël. Bercée par les odeurs de chocolat et l’enthousiasme véhiculé par les campagnes de publicité, je me suis laissée aller jusqu’à commettre l’irréparable… Hier, j’ai évoqué en public mon enthousiasme pour la chasse aux œufs de Pâques. Que n’ai-je pas fait là !
Le mois de janvier s’ouvre traditionnellement sur une période austère et ascétique qui contraste cruellement avec l’abondance et la joie des semaines précédentes. C’est le moment des fameuses « Bonnes résolutions », une sorte de gueule de bois collective où chacun s’oblige à faire amende honorable après les excès perpétrés pendant les fêtes, un peu comme si l’on culpabilisait d’avoir été trop heureux… Les bonnes résolutions à 30 ans (ou presque) Le mythe veut qu’à 30 ans la maturité nous tombe dessus, d’un coup, comme ça et avec la sagesse en plus, voyez-vous ça… Bon, je vous le dit tout de suite, ce n’est pas le cas (oui, je sais, c’est dur à entendre mais croyez-moi c’est la vérité). Mais défaut de tout ça, quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque), l’avantage c’est qu’on commence à bien se connaître. Du coup, on peut plus facilement prendre du recul et s’émanciper de l’excès de bonne conscience collective et éviter un échec programmé. Voici donc la liste des résolutions que je ne prendrai pas cette année …