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Amy Adams dans Il était une fois

Savoir rester (un peu) naïve

On apprend en grandissant, c’est indéniable. On acquiert de l’expérience, on découvre de nouvelles choses. Cela nous permet de poser un regard plus lucide sur le monde qui nous entoure et ainsi d’évoluer. Pour autant, à l’âge de 30 ans (ou presque), il est parfois bon de se détacher de la réalité pour se laisser bercer par un peu de naïveté. La semaine dernière j’expliquais qu’arrivée à la trentaine certaines illusions que j’avais pu avoir auparavant s’étaient envolées. Cependant, je conserve malgré tout une bonne dose de naïveté. L’attitude candide avec laquelle j’aborde certaines situations est souvent source de déconvenues, mais ce n’est pas grave, je suis heureuse d’avoir su garder un peu d’innocence. Se raccrocher à des  croyances, même farfelues, permet de conserver une dose de fraîcheur face à la morosité ambiante. Car le cynisme, à la longue, ça finit par vous bouffer l’estomac. Et je suis trop jeune pour avoir des ulcères.

Lana Del Rey et ses diamants par Ellen Von Unwerth

Non, je ne serai jamais riche…

Il faut avoir des rêves dans la vie. Car après tout, on ne sait jamais de quoi demain sera fait… Pour autant, quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque), on a en général acquis assez d’expérience pour pouvoir faire la différence entre ce qui est du domaine du possible et ce qui ne l’est pas. Il y a donc des sujets sur lesquels il est sain de commencer à se faire une raison… Pour ma part, arrivée à la trentaine, j’ai commencé à me faire à l’idée que… je ne serai jamais riche. Pourtant, croyez-moi, j’aurais bien aimé. Si, si. Quand j’étais petite je pensais que plus tard je serais une princesse et que je vivrais dans un château (avec en plus des pouvoirs magiques… oui, je crois que le poulet à la cantine était cuit aux champignons hallucinogènes). Bref, je pensais que plus tard, je serais riche. Comme tous les adultes d’ailleurs. C’est bien connu : les adultes sont pétés de thunes, la preuve : ils peuvent s’acheter des trucs. Désormais, …

Une jeune fille avec des ballons

Les nouveaux joujoux des grandes filles

On a besoin de s’amuser à tout âge. Pour autant, est-il bien raisonnable de posséder des jouets quand on a 30 ans (ou presque) ? Je me suis posée cette question après avoir passé les dernières 48h à surveiller mon iPhone du coin de l’œil, attendant avec un enthousiasme frisant l’hystérie la mise à jour vers iOS7. Lorsque j’ai réalisé l’excitation que me procurait le renouvellement d’un simple système d’exploitation sur mon téléphone (!), je me suis rendue compte d’à quel point j’étais gravement atteinte même en étant adulte on avait toujours besoin de joujoux. En effet, les jouets et les jeux sont toujours présents dans nos vies d’adultes. Certains de ces néo-jouets nous sont même indispensables, allant jusqu’à aliéner notre vie. Même s’ils ont changé de forme, les joujoux restent aussi importants pour nous aujourd’hui qu’ils l’étaient hier. Petit tour d’horizon de nos jouets préférés d’antan… et de leurs équivalents actuels !

Diane Kruger et un ours en peluche géant

Suis-je trop vieille pour avoir un doudou ?

Un doudou, qu’est-ce que c’est ? C’est un objet fétiche et souvent honteux… mais dont on ne se séparerait pour rien au monde. Quand on est petit, on a le droit de l’emmener partout, puis, en grandissant, on est amené à s’en séparer petit à petit. Dans un monde d’adultes en costard-cravate, avouer qu’on en a un est souvent mal perçu. Pourtant, il est très fréquent de garder malgré tout un ou deux vestiges de notre enfance. Ces doudous peuvent prendre des formes très diverses : une peluche usée, une vieille paire de chaussettes Mickey, un vêtement qui a du vécu… Et il ne faut pas croire qu’il s’agit là d’une manie uniquement féminine ! Au contraire, ces messieurs aussi ont besoin de s’entourer de choses douces et familières pour se sentir bien. Dès lors, doit-on prendre sur soi et se passer de force de nos doudous quand on a 30 ans (ou presque) ?