All posts tagged: mauvaise foi

Je deviens maléfique

Faut il être méchant(e) pour réussir ?

Quand on est petit, on nous dit toujours d’être gentil avec les autres. On nous enseigne que c’est mal de se battre, de dire des méchancetés, d’embêter les personnes avec qui on est en contact. On insinue même que si l’on adopte ce genre de comportement, il risque de nous arriver des choses déplaisantes. Passé un certain âge, on finit par se rendre compte que ce n’est pas forcément le cas. Pire, on se rend compte que parfois, les méchants s’en sortent bien. Voire même s’en sortent mieux. Récemment, j’en suis même arrivée à un constat alarmant : être méchant est carrément devenu à la mode. On le voit dans les pubs, on le voit dans le monde des médias : être gentil, c’est désormais être niais ; être empathique, c’est être faible. Au contraire, les méchants sont valorisés, ils sont désormais plus cools que les autres, en un mot : ce sont devenus des modèles.

Rater sa vie à 30 ans

Si à 30 ans tu n’as pas ça, tu as raté ta vie

Les gens ont énormément d’idées préconçues sur la trentaine. On peut pardonner à ceux qui n’ont pas encore fêté leurs 30 ans : ils ne savent pas ce que c’est, ils sont encore jeunes, ils flippent, c’est normal… Par contre, il est plus difficile d’être indulgent envers ceux qui ont dépassé la trentaine et qui continuent malgré cela à construire une image faussée de ce à quoi devraient ressembler tous les trentenaires. Au fil du temps, les clichés concernant cet âge iconique se sont ancrés si profondément dans la société, que les néo-trentenaires font désormais l’objet d’une pression phénoménale, la 30ème bougie à peine éteinte… D’un coup, on se doit de rentrer dans un moule standardisé. L’âge de 30 ans cristallise les attentes de la société, à tel point qu’il en devient hautement anxiogène. Dès lors, il n’est plus question de se laisser aller à faire des expériences, ni même, soyons fous, des choix ! Il faut correspondre au plus vite à une « normalité » imposée. C’est la condition sine qua non pour être heureux aux …

Moi en Barbie de 30 ans

La vie de Barbie versus la mienne (part 2)

L’autre jour, en sortant d’un magasin, j’ai vu une fillette qui serrait dans ses petites mains menues une Barbie toute neuve. Cette vision m’a émue et m’a transportée dans le passé, au temps lointain où moi aussi je ne connaissais rien de plus précieux que mes chères poupées Barbie. Je vous avais déjà raconté il y a quelques temps combien, quand j’étais petite, je me projetais en jouant avec ces poupées. Comment je pensais qu’à 30 ans (ou presque), moi aussi j’aurais une vie parfaite, une vie telle que Barbie la vivait. Et puis un jour, la trentaine a frappé à ma porte. La réalité s’est pointée avec elle. Toutes les 3, nous avons fait le bilan. Et nous nous sommes rendu compte que ma vie n’étais pas vraiment celle de Barbie. Pour le meilleur ou pour le pire ? A vous de juger.

Ventre de femme enceinte

Avoir un bébé fait-il vieillir ?

Je suis quelqu’un de buté. Je suis têtue, bornée. Et en plus, j’en suis fière. Moi, j’appelle ça de la persévérance, de la ténacité. Quand je décide de quelque chose, je m’y tiens. Et il se trouve que j’avais décidé que je ne laisserais pas ma grossesse et la maternité affecter mon caractère. Je l’aime bien, moi, mon mauvais caractère. Et je l’assume jusqu’au bout. Je ne voulais donc pas que ces évènements modifient celle que je suis. Aujourd’hui, j’aimerais pouvoir vous chanter, sur un air de Dalida « non, gé né changééééé…« . Mais voilà, la vérité c’est que je reprends la rédaction de ce blog après avoir donné naissance à un petit lutin il y a presque 2 mois et que oui, j’ai changé. Ben oui. Comme quoi, tout arrive. Les choses autour de moi ont changé, mon quotidien s’est transformé et même si je reste fidèle à celle que j’étais avant, j’ai forcément moi aussi évolué. Pour le meilleur, ou pour le pire ? A vous de me le dire… En tous cas le …

Amy Adams dans Il était une fois

Savoir rester (un peu) naïve

On apprend en grandissant, c’est indéniable. On acquiert de l’expérience, on découvre de nouvelles choses. Cela nous permet de poser un regard plus lucide sur le monde qui nous entoure et ainsi d’évoluer. Pour autant, à l’âge de 30 ans (ou presque), il est parfois bon de se détacher de la réalité pour se laisser bercer par un peu de naïveté. La semaine dernière j’expliquais qu’arrivée à la trentaine certaines illusions que j’avais pu avoir auparavant s’étaient envolées. Cependant, je conserve malgré tout une bonne dose de naïveté. L’attitude candide avec laquelle j’aborde certaines situations est souvent source de déconvenues, mais ce n’est pas grave, je suis heureuse d’avoir su garder un peu d’innocence. Se raccrocher à des  croyances, même farfelues, permet de conserver une dose de fraîcheur face à la morosité ambiante. Car le cynisme, à la longue, ça finit par vous bouffer l’estomac. Et je suis trop jeune pour avoir des ulcères.

Lana Del Rey et ses diamants par Ellen Von Unwerth

Non, je ne serai jamais riche…

Il faut avoir des rêves dans la vie. Car après tout, on ne sait jamais de quoi demain sera fait… Pour autant, quand on arrive à l’âge de 30 ans (ou presque), on a en général acquis assez d’expérience pour pouvoir faire la différence entre ce qui est du domaine du possible et ce qui ne l’est pas. Il y a donc des sujets sur lesquels il est sain de commencer à se faire une raison… Pour ma part, arrivée à la trentaine, j’ai commencé à me faire à l’idée que… je ne serai jamais riche. Pourtant, croyez-moi, j’aurais bien aimé. Si, si. Quand j’étais petite je pensais que plus tard je serais une princesse et que je vivrais dans un château (avec en plus des pouvoirs magiques… oui, je crois que le poulet à la cantine était cuit aux champignons hallucinogènes). Bref, je pensais que plus tard, je serais riche. Comme tous les adultes d’ailleurs. C’est bien connu : les adultes sont pétés de thunes, la preuve : ils peuvent s’acheter des trucs. Désormais, …